Commando spécial. Opération Fnac Stéphanie HOCHET. Episode 2.
COMMANDO n°2.
Objectifs :
- Glisser 30 étiquettes dans les principaux best-sellers
- Prendre une photo, éventuellement plusieurs à l’intérieur de la FNAC pour mettre en avant le désintéressement total de l’enseigne au niveau du fait de promouvoir de jeunes auteurs.
- Éventuellement éviter de terminer au poste de police.
- 30 étiquettes
- Notre franc-parler et notre discours argumentatif
16h15 :
Arrivée à la FNAC, premiers regards, des caméras partout, un vigile à l’entrée ;(ça ne va pas être facile)
Nous remarquons (à moins d’être aveugle, c’est dur de les louper) d’ immenses étagères, présentant les hit-parades qui partent comme des petits pains et qui font du bénéfice, bien sûr.
Nous nous attardons 5 minutes, pendant lesquelles 3 personnes s’emparent du Goncourt, du Fémina, et d'un Marc Levy.
16h25 Dépités, nous prenons l’escalator et montons à la librairie. J’aperçois au loin, la vielle sorcière sur son perchoir.
Nous nous mettons à la recherche du livre de Stéphanie HOCHET que nous trouvons (tout de même) sur un petit présentoir (malheureusement pas celui « attention talents »)mais quand même.
Nous nous approchons de la sorcière euh…..de la libraire et prétendons être dans l’obligation de faire un exposé et donc de prendre des photos. Nous lui demandons (poliment) si cela est permis ;
EVIDEMMENT, elle nous répond que non, mais devant notre insistance nous donne tout de même le numéro d’un supérieur , malheureusement indisponible le mardi !!
16h35 Nous commençons à poster les étiquettes 1, 2, 3,... 11, 12,…… Quand soudain, nous voyons apparaître, en haut des escalators, notre pire cauchemar :….le vigile !
Il s’approche, tel un bourreau, et nous fait très clairement comprendre que les photos sont interdites ; nous répliquons, lui expliquant qu'aucune photo n’avait été prise
Non satisfait, il nous menace de nous sortir du magasin… inutile de répliquer, nous le laissons retourner à son poste, à l’entrée.
16h40 Après plus de 20 étiquettes postées, nous retournons voir la libraire, pour qu’elle nous donne de plus amples informations sur le système du magasin ; après quelques minutes de discussion musclée, elle nous explique que, l’enjeu commercial est bien plus important que le fait de promouvoir de jeunes auteurs.
Nous lui parlons alors de Stéphanie Hochet, lui demandant pourquoi, lors d’une sortie littéraire, son livre est déjà rangé dans les rayonnages.
Question à laquelle nous obtenons une réponse évasive. Nous lui demandons 5 exemplaires de Stéphanie Hochet sachant pertinemment qu’il n'y en avait que deux exemplaires. Elle nous répond que quatre sont en commande.
Peu satisfaits, nous revenons à la charge, lui expliquant qu’il serait préférable d'en commander d’avantage . Elle commence à douter, nous remettons alors un argument en avant. Elle avoue enfin qu’il y a eu beaucoup de demandes.
Et devant notre insistance, elle ne commande pas un, pas deux, mais bien 10 livres de plus ! Fort contents, nous nous en retournons, postons les 15 dernières étiquettes et sortons du magasin en jetant un regard mauvais au vigile.
Bilan :- 30 étiquettes dans les têtes de gondoles.
- 10 exemplaires de « Combat de l'amour et de la faim » en commande.
Commando 2
Mission réussie !
Mission réussie !